Découvrez l’origine des traditions du mariage

Se mettre à genou

Il est habituel de voir l’homme se mettre à genou pour effectuer sa demande en mariage auprès de sa belle, mais quelle en est la signification ?

Dans un premier temps, il s’agit d’une posture qui a une connotation spirituelle et évoque la position traditionnelle de la prière. Elle rappelle également le temps où les chevaliers s’agenouillaient pour recevoir les honneurs du roi. Enfin, cette posture place l’homme en position d’abandon et la femme en position de dominance. Il lui laisse donc le choix de l’avenir de leur relation, le choix de dire oui ou non.

L’envoi du faire-part de mariage

Par le passé, chaque région avait sa propre tradition pour annoncer des noces futures. En pays Gascon, par exemple, c’était le garçon d’honneur qui annonçait la nouvelle en chantonnant et chaque convive épinglait alors à son veston un petit bouquet. Dans beaucoup d’autres régions, la tâche revenait aux parents des deux futurs mariés.

A la fin du 18ème siècle, ces traditions régionales ont peu à peu disparu pour laisser la place à une coutume plus simple et plus rapide : un « billet de part » annonçant les noces prochaines était déposé chez les invités en leurs absences. La noblesse de l’époque adopta rapidement cette pratique qui se démocratisa au début du 20ème siècle : la tradition d’envoi d’un faire part mariage était née.

Le voile

Bien qu’il se fasse plus rare aujourd’hui, de nombreuses mariées portent malgré tout un voile. Qu’il soit sur leur visage ou encore derrière leur tête fixé à la coiffure, il reste un accessoire que beaucoup de futures mariées apprécient.

Cette tradition viendrait de l’époque ancienne où lors des mariages arrangés il était habituel pour l’homme de mettre un drap sur le visage de la femme qu’il avait choisie. Avant que les époux ne soient officiellement engagés, elle restait donc le visage masqué. Cela permettait d’écarter tout critère physique dans le processus du mariage.

La jarretière

Bien que cette tradition tende à disparaître, il était autrefois coutume d’enchérir pour avoir le droit d’emporter la jarretière de la mariée. Elle symbolise le mystère et surtout la virginité tout comme le blanc de la robe.

Les couples se mariaient assez jeunes et n’avaient pas beaucoup de moyens. La jarretière était donc un bon moyen pour faire participer les invités aux frais du mariage de façon agréable. Ceux qui souhaitaient voir la jarretière remonter sur la jambe de la mariée, devaient enchérir, tandis que le père de la mariée, le plus souvent, enchérissait davantage pour la voir redescendre.

Alliance à gauche

En France, les époux ont pour coutume de porter leur alliance à l’annulaire de la main gauche. Dans d’autres pays du monde, il s’agit d’un autre doigt ou de l’autre main. On retrouve diverses significations et origine à cette coutume en France…

On dit que l’alliance est portée à l’annulaire gauche depuis que les grecs l’ont décidé ainsi. Les médecins pensaient en effet qu’une veine Vena amoris, appelée « veine de l’amour », partait de l’annulaire et allait jusqu’au cœur. Il était donc naturel d’y porter l’alliance, symbole de l’union et de l’amour.

On dit aussi que l’origine viendrait de la cérémonie de mariage organisée par les chrétiens. En effet, pendant cette cérémonie, le futur marié passait l’anneau à l’index de sa bien-aimée en disant « au nom du père ». Il le passait ensuite au majeur en disant « au nom du fils ». Enfin, il terminait par l’introduire sur l’annulaire en prononçant « Et du Saint-Esprit, Amen ».

Les 4 éléments

Dans de nombreux films, on constate l’importance de porter quatre éléments différents le jour de son mariage : quelque chose de neuf, quelque chose de vieux, quelque chose d’emprunter et quelque chose de bleu. Une tradition qui a perdu un peu de son engouement aujourd’hui en France et dont l’origine se situe en Angleterre.

L’élément vieux caractérise le lien de la mariée avec sa famille. Il s’agit le plus souvent d’un bijou de famille. L’élément neuf représente la réussite pour la vie à venir des futurs époux, et il est le plus souvent représenté par la robe de mariée. L’élément emprunté est signe de chance et de bonheur pour les futurs époux. Il s’agit d’un objet lui-même porté par une mariée heureuse. Pour finir, l’élément bleu représente la fidélité dans le couple et il s’agit le plus souvent d’un petit mouchoir.

Le lancer de riz

Lorsque les époux quittent le lieu de cérémonie, la mairie ou l’église, les convives les attendent dehors pour célébrer leur union à l’aide de grain de riz. On dit que le riz éloigne les mauvais esprits. Il est donc coutume de le lancer sur les jeunes mariés.

Cette tradition du lancer de riz viendrait d’un rite païen ancien où on lançait les graines sur les jeunes mariés pour leur transmettre directement la force et la fertilité qu’elles contiennent. Aujourd’hui, le riz se fait plus rare et l’on opte davantage pour des pétales de roses, des bulles ou des confettis.

Les dragées

À l’occasion du mariage, les invités reçoivent la plupart du temps un ballotin de dragées aux amandes. Bien que la coutume ait évolué pour tendre vers des petits bonbons ou des chocolats, cette pratique reste néanmoins très ancrée dans les mœurs.

Les amandes symbolisent la garantie de l’amour éternel, de la fécondité et de la descendance. A l’origine de cette tradition, une légende grecque racontant l’histoire d’une femme qui, persuadée à tort que son tendre et cher avec qui elle devait se marier l’avait abandonné, se donna la mort. Ce dernier, qui avait seulement mal estimé son temps de son retour de voyage, arriva 3 mois trop tard. Touchés par cette tragique histoire d’amour, les Dieux transformèrent alors la jeune femme en amandier fleurissant dès lors que l’homme lui offrit son amour éternel.